Réhabilitation en logements collectifs à Saint-Quentin

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Réhabilitation en logements collectifs à Saint-Quentin d'un fleuron néo-renaissance local

Situé aux pieds de la Basilique dans le périmètre protégé de l’Hôtel de Ville, l’ancien siège de la Banque de France de Saint-Quentin représentait l’un des fleurons des constructions néo-renaissantes régionales, traditionnellement en briques et en pierres. Datant de la période de la reconstruction autour des années 1920, sa forme était largement inspirée de celle des grands hôtels particuliers Haussmanniens. Ce programme de réhabilitation en logements collectifs à Saint-Quentin était idéal pour valoriser cette bâtisse.

Les travaux portaient essentiellement sur des aménagements intérieurs, du cloisonnement et de l’amélioration de la performance énergétique.
L’objectif recherché, dans  ce programme de réhabilitation en logements collectifs à Saint-Quentin, était la transformation du site la plus « douce » possible afin que l’ensemble conserve son caractère d’origine. Les interventions visibles de l’extérieur se bornaient à quelques transformations de baies et à la démolition du mur de clôture dans la perspective de la rue Marc Delmas. Ces modifications ont permis l’aménagement d’une aire de stationnement couverte qui, profitant de la différence de niveau de la rue, a permis la création d’une terrasse accessible depuis l’un des appartements. La façade de cette construction s’inscrivait dans l’échelle du mur existant.
Le projet intégrait également des aménagements extérieurs liés à l’accessibilité et à l’intégration de places de stationnement sur la parcelle.

Le bâtiment arrière donnant sur la rue des Jacobins et le niveau de rez-de-chaussée qui relie les 2 ensembles était traités de façon plus modeste, à l’exception des corniches en pierre, l’essentiel des harpages était traité en briques grises et les parties courantes en briques rouges. Les menuiseries d’origine en bois ne subsistaient que dans les étages. Pour des raisons de performance énergétique, elles avaient été remplacées au rez de chaussée par des menuiseries en bois peint au profil plus imposant afin de supporter le poids des doubles vitrages.
Pour des raisons de sécurité liées à l’ancienne destination de l’édifice, l’intégralité des baies du rez-de-chaussée était protégée par des grilles en fer forgé. Pour les mêmes raisons, la périphérie de la parcelle était close par un mur d’enceinte maçonné, surmonté de grilles en fer forgé, sur la rue d’Alsace.

Les contraintes de la réhabilitation

Le bâtiment inoccupé depuis plusieurs années était en parfait état de conservation à l’exception de quelques infiltrations au niveau des chéneaux et des toitures terrasses.
L’accès principal, Une cour pavée menait à l’accès principal de l’édifice.
Une maison de gardien, en limite de propriété sur la rue d’Alsace, permettait de contrôler les accès au site.
Situé à près d’un mètre au dessus de celui du niveau de la rue, le niveau du rez-de-chaussée de l’édifice principal n’est accessible que par des escaliers.
La réfection complète de la couverture et de la charpente, irrémédiablement dégradées, devait préalablement être entreprise. Un ravalement de façade était également prévu.
Des châssis de toit ont remplacé les tabatières d’origine afin de permettre l’éclairement approprié des espaces de vie du dernier niveau.
Les fenêtres murées, dissimulées par les persiennes closes, ont été dé-condamnées afin de retrouver les ouvertures d’origine.
Malgré l’absence d’obligation réglementaire à ce sujet, le maître d’ouvrage avait fait le choix de rendre accessible la presque totalité des logements créés à l’aide d’un élévateur et d’un ascenseur double face qui permettaient de franchir la différence de niveau séparant le rez-de-chaussée de la rue.
La réhabilitation en logements collectifs à Saint-Quentin intégrait la rénovation en l’état de l’ancienne verrière circulaire afin de permettre d’éclairer la piscine à destination des occupants. Responsables de la plupart des infiltrations d’eau dans le bâtiment, les éclairages zénithaux en pavés de verres au niveau de la toiture terrasse ont été condamnés. La toiture terrasse a fait l’objet d’une réfection complète de son étanchéité. Un platelage en bois exotique a permis d’aménager un solarium accessible depuis l’espace détente au rez-de-chaussée et d’offrir aux logements, du premier étage, une terrasse accessible bénéficiant d’une vue exceptionnelle sur la Basilique.
Le garage d’origine accolé à la Maison du Gardien a servi de stationnement couvert. Sept places supplémentaires de stationnement aérien ont été créées sur le site dont l’une accessible avec la matérialisation d’un cheminement spécifique.
Afin de reproduire la finesse des profils d’origine, les menuiseries en bois des étages ont été remplacées par les profils à rupture de pont thermique en aluminium laqué gris. Les menuiseries en bois conservées au rez-de-chaussée ont été décapées et repeintes dans une teinte similaire afin d’assurer une continuité visuelle avec les nouvelles fenêtres. L’ensemble des persiennes restantes a été déposé soigneusement au profit de volets roulants dans la teinte de celle des menuiseries. Les profils cintrés ont été occultés par des stores intérieurs.
Les gardes corps existants de la toiture terrasse ont également été décapés et repeints en gris.
Les grilles de protection, maintenues en l’état, ont conservées leur couleur d’origine.
Le garage créé a été réalisé en maçonnerie de béton habillée de panneaux de résine composite stratifiés dans la teinte des menuiseries.
L’accès à la résidence, créé depuis la rue de Lorraine, a été clôturé à l’aide d’une grille en fer forgé toute hauteur dissimulant un portillon piéton condamné par digicode.

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